@article {310638, title = {An Ecological Model of Female-Bonded Primate Groups}, journal = {Body Image}, volume = {75}, year = {1980}, pages = {262-300}, abstract = {

1. Multi-female groups of primates fall into two main classes, (a) female-bonded (FB) and (b) non-female-bonded (non-FB). A model is presented to account for the evolution of FB groups in terms of ecological pressures on female relationships. 2. The model suggests that FB groups have evolved as a result of competition for high-quality food patches containing a limited number of feeding sites. Groups are viewed as being based on cooperative relationships among females. These relationships are beneficial because cooperators act together to supplant others from preferred food patches. 3. Ecological data support the model for most FB species, but not for Theropithecus gelada or Colobus guereza, whose foods are not found in high-quality patches with limited feeding sites. Non-FB species conform to expectation, either because they do not use high-quality patches, or because feeding competition has disruptive effects during periods of food scarcity. 4. The behaviour of females differs as expected between FB and non-FB species in group movements and in inter-group interactions; in both contexts females are more involved in FB species. 5. Multi-male groups tend to be found in non-territorial FB species. The presence of several males per group is suggested to benefit females by raising the competitive ability of the group in inter-group interactions. 6. Competitive relationships among females are more strongly marked in FB groups than in non-FB groups. The model suggests that relationships in most FB groups are ultimately related to feeding competition. /// 1. Les groupes de primates "multi-femelles" se divisent en deux cat{\'e}gories principales, (a) ceux chez qui les femelles sont li{\'e}es par des interactions sociales (FB), et (b) ceux chez qui les femelles ne sont pas li{\'e}es ainsi (non-FB). Un mod{\`e}le visant {\`a} expliquer l{\textquoteright}{\'e}volution des groupes FB en termes de pressions {\'e}cologiques affectant les relations entre femelles est pr{\'e}sent{\'e}. 2. Ce mod{\`e}le sugg{\`e}re que les groupes FB ont {\'e}volu{\'e} en raison de la comp{\'e}tition pour l{\textquoteright}acc{\`e}s {\`a} des aires de nourriture de haute qualit{\'e} contenant un nombre limit{\'e} de sites d{\textquoteright}alimentation. De tels groupes sont consid{\'e}r{\'e}s comme {\'e}tant bas{\'e}s sur des relations de coop{\'e}ration entre les femelles. Ces relations sont avantageuses parce que des coop{\'e}rateurs agissant ensemble sont en mesure de d{\'e}placer d{\textquoteright}autres femelles des aires d{\textquoteright}alimentation. 3. Les donn{\'e}es {\'e}cologiques sont en accord avec les pr{\'e}dictions du mod{\`e}le pour la majorit{\'e} des esp{\`e}ces FB. Cependant Theropithecus gelada et Colobus guereza font exception par le fait que leur nourriture ne se trouve pas en des aires de haute qualit{\'e} aux sites d{\textquoteright}alimentation restreints. Les esp{\`e}ces non-FB se conforment aux pr{\'e}dictions du mod{\`e}le ou bien parce qu{\textquoteright}elles n{\textquoteright}utilisent pas des aires d{\textquoteright}alimentation de haute qualit{\'e} ou parce que la comp{\'e}tition pour la nourriture a des effets perturbateurs pendant les p{\'e}riodes de p{\'e}nurie de nourriture. 4. Tel que pr{\'e}dit, le comportement des femelles diff{\`e}re entre les esp{\`e}ces FB et les esp{\`e}ces non-FB au niveau des d{\'e}placements de groupe et des interactions entre les groupes. Dans les deux cas les femelles des groups FB participent davantage. 5. Les groupes "multi-m{\^a}les" se retrouvent pour la plupart chez les esp{\`e}ces FB non-territoriales. Il est propos{\'e} que la pr{\'e}sence de plusieurs m{\^a}les dans un groupe est avantageuse du point de vue des femelles parce que la capacit{\'e} de comp{\'e}tition du groupe vis-{\`a}-vis d{\textquoteright}autres groupes en est d{\textquoteright}autant augment{\'e}e. 6. Les relations de comp{\'e}tition entre femelles sont plus intenses chez les esp{\`e}ces FB que chez les esp{\`e}ces non-FB. Le mod{\`e}le sugg{\`e}re que la comp{\'e}tition pour la nourriture est le d{\'e}terminant fondamental des relations sociales chez la majorit{\'e} des esp{\`e}ces FB.

}, isbn = {00057959}, url = {http://www.jstor.org/stable/4534085}, author = {Wrangham, R. W.} }